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À PROPOS

Chez nous,

aux Antilles, on trouvera toujours une personne qui prétend connaître ta vie mieux que toi quand tu es mort.

Dans cet hommage,

je retranscris seulement ce qui est à l’intérieur de moi grâce à la musique du groupe KASSAV’ de mon vivant. J’ai grandi avec leur musique. Je me suis conditionné au fur et à mesure à leur style musical. A chaque nouvel album, c’était un RDV d’écoute non ­stop pendant un mois dans la voiture et rien d’autre. Le RDV pour l’ambiance de chaque Zénith afin de se ressourcer en énergie ZOUK. Le RDV au stade de France pour leurs 30 ans. Ce sont des moments inoubliables.

Quand Georges a pris congé pour monter le groupe Volte-face, j’ai aussi suivi son travail et quand il est revenu, j’étais content de retrouver son groove. Quand Patrick nous a quittés, France 3 lui a rendu hommage pendant de longues heures. Les images et l’émotion sont restées gravées.

 

Nous avons fêté les quarante ans et quelques temps plus tard, c’était au tour de Jean Philippe, maître de l’ambiance sur scène, de se mettre en indisponibilité pour raisons de santé. Quand Jacob est parti en plein été 2021, la tristesse était présente, comme pour des millions de fans du groupe. Le jour de son enterrement, j’ai dit à mon entourage, quand je le pourrai, je créerai un titre pour lui rendre un hommage personnel. Les premiers mots qui sont sortis instantanément sont : An pa ka chanté kon Désvarieux Pa ka jouwé bass’ kon Décimus, Mister Georges Min son an zorèy’ mwen , Zouk la an vin’ an mwen, Kassav’ an ko an mwen.

Jacob et moi, c’est une histoire de rencontre avec sa voix que j’ai essayé d’imiter à partir du titre «Apré Zouk La». Au départ, un amusement qui, au fil du temps, est devenu une empreinte vocale plus intime, ainsi que celle de Patrick.

Nous avons fêté les quarante ans et quelques temps plus tard, c’était au tour de Jean Philippe, maître de l’ambiance sur scène, de se mettre en indisponibilité pour raisons de santé. Quand Jacob est parti en plein été 2021, la tristesse était présente, comme pour des millions de fans du groupe. Le jour de son enterrement, j’ai dit à mon entourage, quand je le pourrai, je créerai un titre pour lui rendre un hommage personnel. Les premiers mots qui sont sortis instantanément sont : An pa ka chanté kon Désvarieux Pa ka jouwé bass’ kon Décimus, Mister Georges Min son an zorèy’ mwen , Zouk la an vin’ an mwen, Kassav’ an ko an mwen.

Jacob et moi, c’est une histoire de rencontre avec sa voix que j’ai essayé d’imiter à partir du titre «Apré Zouk La». Au départ, un amusement qui, au fil du temps, est devenu une empreinte vocale plus intime, ainsi que celle de Patrick.

À PROPOS

Chez nous,

aux Antilles, on trouvera toujours une personne qui prétend connaître ta vie mieux que toi quand tu es mort.

Dans cet hommage,

je retranscris seulement ce qui est à l’intérieur de moi grâce à la musique du groupe KASSAV’ de mon vivant. J’ai grandi avec leur musique. Je me suis conditionné au fur et à mesure à leur style musical. A chaque nouvel album, c’était un RDV d’écoute non ­stop pendant un mois dans la voiture et rien d’autre. Le RDV pour l’ambiance de chaque Zénith afin de se ressourcer en énergie ZOUK. Le RDV au stade de France pour leurs 30 ans. Ce sont des moments inoubliables.

Quand Georges a pris congé pour monter le groupe Volte-face, j’ai aussi suivi son travail et quand il est revenu, j’étais content de retrouver son groove. Quand Patrick nous a quittés, France 3 lui a rendu hommage pendant de longues heures. Les images et l’émotion sont restées gravées.

 

En décembre 2021,

les événements en Guadeloupe et en Martinique m’ont fait prendre une direction inattendue en visionnant en différé sa cérémonie sur Facebook. Et c’est à ce moment-là que le projet de rendre un hommage au groupe KASSAV’ s’est présenté à moi.

Le 1er janvier 2022,

à 1Oh10, un flot organisé d’éléments sont arrivés dans ma tête, que j’ai enregistrés sur mon téléphone, et dans le courant de ce même premier mois le projet « hommage » a commencé à prendre forme par écrit, sous le nom : An Déva é Sin Eloi.

Ce projet s’est présenté comme une thérapie à faire sans se poser de questions pour combler ce grand trou qui s’est ouvert à l’annonce de son départ. Je me suis laissé emporter dans ce tourbillon.

Quand le livre de Jocelyne est sorti, je l’ai acheté
à la Fnac aux Halles. Je l’ai lu d’une traite, cela m’a conforté dans cette démarche de rendre l’hommage à l’ensemble du groupe. ?-uand le livre de Pierre Édouard (Pou Zot) est sorti, Je l’ai acheté à la librairie CALYPSO, et lu sur une semaine, cela m’a confirmé dans mon analyse de l’homme Pierre Édouard DÉCIMUS.

En décembre 2021,

les événements en Guadeloupe et en Martinique m’ont fait prendre une direction inattendue en visionnant en différé sa cérémonie sur Facebook. Et c’est à ce moment-là que le projet de rendre un hommage au groupe KASSAV’ s’est présenté à moi.

Le 1er janvier 2022,

à 1Oh10, un flot organisé d’éléments sont arrivés dans ma tête, que j’ai enregistrés sur mon téléphone, et dans le courant de ce même premier mois le projet « hommage » a commencé à prendre forme par écrit, sous le nom : An Déva é Sin Eloi.

Ce projet s’est présenté comme une thérapie à faire sans se poser de questions pour combler ce grand trou qui s’est ouvert à l’annonce de son départ. Je me suis laissé emporter dans ce tourbillon.

Quand le livre de Jocelyne est sorti, je l’ai acheté à la Fnac aux Halles. Je l’ai lu d’une traite, cela m’a conforté dans cette démarche de rendre l’hommage à l’ensemble du groupe. Quand le livre de Pierre Édouard (Pou Zot) est sorti, Je l’ai acheté à la librairie CALYPSO, et lu sur une semaine, cela m’a confirmé dans mon analyse de l’homme Pierre Édouard DÉCIMUS.

mon histoire

Qui suis-je ?

pour me permettre de faire un hommage à ce grand groupe qui a sillonné la planète ?
Je le reconnais, je ne suis pas une personne de notoriété. Je ne suis pas un musicien professionnel.
Je n’ai jamais rencontré un membre du groupe. Mais naître en Guadeloupe vous berce aux sons des différentes musiques des Caraïbes.
Adolescent, pour occuper mes mercredis, je tapais sur les bassines de ma maman avec des baguettes en bambou. Ma batterie était composée de trois bassines. La caisse claire, c’était une chaise en bois avec un fond en contre-plaqué. Et le charleston, c’était deux couteaux reliés avec des élastiques. La grosse caisse, c’était mon talon droit. La radio en écoute, c’était RCI, que j’essayais de reproduire.
Ce passe-temps m’a permis de devenir le premier batteur du groupe du collège Belle plaine à Gosier. Nous étions en 3ème. Arrivé à Paris en 81, j’ai opté pour continuer l’athlétisme. Au début des années 90, j’ai renoué avec le rythme à travers une expérience autour des percussions dans le groupe de jazz rock URBANIA. c’était très enrichissant.

Dans la foulée, le chanteur italien Andrea BOCELLI m’a donné en vie de découvrir le chant classique, j’ai tenté cette chance au conservatoire de Noisy-le-Grand, section Adulte, qui a duré 4 saisons. Et c’est à partir de là que j’ai découvert l’univers de ce monde musical. Et l’envie de composer en partant de zéro.

CET HOMMAGE AU GROUPE KASSAV' : C'est Atypique et ça sonne un peu Tropik par moment.

Â-RÔ

Cette période était formidable. Synthé ENSONIQ TS12, Ordinateur Atari et Cubase. Après, ma vie professionnelle en tant que travailleur indépendant a enterré la musique pendant 20 ans. En 2015, je découvre que je suis atteint de la maladie du Glaucome dans les deux yeux. Et intervention chirurgicale obligatoire pour l’œil le plus atteint. En 2017, c’est au tour du 2ème œil qui se dégrade d’y passer. Le moral est au fond des chaussettes, et c’est à ce moment que la musique refait surface. Et celui qui vient me guider par télépathie s’appelle Georges DÉCIMUS. J’adore ses lignes de basse. Jocelyne a une anecdote dans son livre sur Georges. Et donc, j’achète une basse de marque CORT précision rue Massé à Pigalle qui me fait renouer avec la musique, mais cette fois-ci pour me soigner mentalement.

Fin 2019, l’appel de la composition remonte à la surface et un nouveau petit home studio prend vie, ainsi que le réapprentissage. Et c’est à ce moment que je fais la connaissance de PABLO U-WA de U-WA PRODUCTION qui m’aide dans cet apprentissage technique. La première composition qui sort dans cette période du Covid est pour l’association PANIER CARAÏBES, titre BEL MOMEN. Et PABLO me présente Denise SAURON pour le chant et je tombe sous le charme de sa voix. Cet hommage au groupe KASSAV’ est juste en remerciements du bienfait de leurs compositions musicales. Vivant loin de ma terre natale, mon soutien moral c’était les ingrédients de leur musique et les concerts au Zénith une grande source d’énergie.

Il n’y a que les très grands groupes qui procurent ce genre de choses. Mais j’ai poussé mon analyse un peu plus loin en me disant, comment des Antillais ont pu fêter quarante ans de vie professionnelle sur scène avec toujours cette même énergie ? Parfois nous nous détestons, et nous nous jalousons, etc … Le groupe KASSAV’ est un phare qui s’est allumé grâce à la volonté d’un homme, M. Pierre Édouard DÉCIMUS, d’un aide bâtisseur, M. Freddy MARSHALL et d’un jeune phénomène du son, M. jacob DESVARIEUX. Ce phare continue de nous éclairer à ce jour car ses fondations sont encrées au plus profond de nous. C’est une grande fierté de participer à l’entretien de cet héritage à ma façon et sans arrière-pensée. Rendre ce souhait réalisable n’a pas été chose facile. Mais j’ai eu la chance d’avoir des partenaires qui n’ont aidé à sa réalisation. Ce trio se compose de Denise SAURON, PABLO U-WA et Stéphane HAUTON. Sans eux, le projet serait resté à l’état de souhait.
Ce projet m’a permis, à titre personnel, d’occuper mon esprit avec du positif et de faire face à mes multiples problèmes de santé. J’ai souhaité que ce projet prenne une direction non conventionnelle. En premier : Pas de reprise des titres du groupe, mais des créations en partant de feuilles blanches pour faire remonter le goût de ce fameux médicament. En deuxième. faire passer des messages. comme le groupe.

En troisième. un habillage visuel autour de la nature. En quatrième. un format de durée musicale sans contrainte. En cinquième. la création d’un trophée à remettre au groupe. Lors de mon premier concert au Zénith de Paris
Le premier musicien du groupe qui m’a impressionné sur scène a été Jean-Claude NAIMRO.
En second : Jocelyne BEROARD.
En troisième : Claude VAMUR. Et après vous apprenez à rentrer au fur à mesure des sorties d’albums dans l’intimité musicale des autres membres pour enfin l’appréciation globale du groupe. Et là, je choisis le groupe KASSAV’ comme modèle musical. ÂN Tl DEKÂTLÔN PÔU YÔ est venu en résonance avec les jeux olympiques car mon évaluation pour boucler ce souhait tombait au milieu de 2024. CET HOMMAGE AU GROUPE KASSAV’ : C’est Atypique et ça sonne un peu Tropik par moment.

Signé Â-RÔ

ÂN TI  DEKÂTLÔN PÔU YÔ

Hommage au groupe KASSAV'